L’églantier sauvage est le plus commun des rosiers sauvages d’Europe, mais est également présent en Asie et en Afrique du nord. C’est un arbuste buissonnant au feuillage semi-persistant constitué de de petites feuilles vertes dentées. Développant de nombreux rameaux dressés et arqués, son port est très étalé. Il développe de nombreux aiguillons sauf sur les branches florales qui sont dépourvues d'épines.

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Naturellement très adapté au climat de nos régions, l’églantier sauvage aime la pleine exposition au soleil et supporte également la mi-ombre. Il se couvre dès le mois de mai de nombreuses fleurs à cinq pétales de couleur blanche à rose clair, subtilement parfumées. Le fruit qui lui succède est appelé cynorrhodon et est composé de nombreuses graines très dures appelées akènes aux propriétés particulièrement irritantes : c’est le fameux « poil à gratter » ! De couleur rouge et de forme ovale, ils sont très riches en acides organiques, vitamine P, et caroténoïdes. Leurs vertus très stimulantes, « anti-fatigue » sont mises à profit depuis des millénaires par la médecine traditionnelle, utilisé frais ou séchés, sous forme de décoctions, poudre, teintures, ou vins médicinaux. On l’emploie également aujourd’hui en phytothérapie pour combattre la fatigue, renforcer la résistance aux maladies virales respiratoires de l’hiver ou lutter contre des symptômes inflammatoires.

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CeL’églantier sauvage est le seul rosier qui possède un intérêt mellifère et est notamment très apprécié des abeilles. Ses fruits attirent également de nombreux oiseaux. On peut noter qu’il est très utilisé en tant que port-greffe pour les rosiers cultivés.

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Il tire son nom populaire de « rosier des chiens » du fait qu’on attribuait autrefois des vertus curatives aux racines de ce rosier, notamment celle de soigner la rage qui était généralement transmise par les chiens.