L’olivier de Bohème est considéré comme un arbre ou un arbuste selon son implantation. Il est reconnaissable à ses multi-troncs tortueux, sa cime irrégulière et son port très étalé. Originaire d’Orient, cette essence rustique est souvent épineuse et a la particularité d’adapter la persistance de son feuillage au climat sous lequel elle grandit : ses feuilles sont ainsi soit caduques lorsque l’arbre évolue sous un climat froid, soit semi-résistantes si le climat qu’il connaît est plus doux.

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Cet arbre, qui supporte aussi bien le froid que la sécheresse, possède un feuillage vert recouvert de petites écailles argentées. De petites fleurs jaunes très odorantes, au doux parfum de miel, apparaissent à la fin du printemps et peuvent être soit hermaphrodites soit mâles. A la fin de l’été, elles laissent place à des fruits en forme d’olive d’environ 1 cm, de couleur ambré à orange-brun, dont la chair, douce et sucrée est consommée en Orient et a le goût de noix une fois séchée. Riches en vitamine A, C, E, en flavonoïdes et acide gras, ils attirent également les oiseaux.

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L’odeur prononcée de miel des fleurs de l’olivier de Bohème attire naturellement les insectes butineurs. Son grand intérêt pollinifère et nectarifère le rend très attractif pour les insectes en recherche de pollen et nectar.

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Il est également intéressant de noter que cet arbre fixe l’azote atmosphérique grâce à une symbiose avec des bactéries (Frankia). A travers le processus de décomposition de ses feuilles, l’azote fixé est redistribué aux arbres voisins. Il est souvent planté pour cette caractéristique qui profite aux autres essences.